marie-amélie andré
#42.19_engulfment/myth
halle d'expérimentation | projet d'architecture/ingénierie
narrative
narrative
2021
halle d'expérimentation
narrative
Louise Domart, Mathilde Gourmaud
Ce projet vient implanter la halle d’expérimentation à proximité des ateliers de travail et de l’atelier maquette de l’École. Le bâti, situé sur le terrain du Lavoir, vient créer un lien entre la maison de la recherche, la banane et la cour. On constate également le lien créé avec le canal de par le décalage du bâtiment par rapport au lavoir, ainsi que le lien au jardin de la maison de la recherche, qui par sa végétation, appelle au calme et à la concentration.
Orienté de sorte à bénéficier d’un maximum de lumière et de chaleur, le bâtiment se déploie en trois parties. La première, non chauffée sauf par le soleil, accueille la halle d’expérimentation, propice au travail par son grand volume, elle propose également des systèmes d’accrochage afin de pouvoir exposer le travail des étudiants lors de leurs rendus. La deuxième partie du bâtiment, intermédiaire entre partie chauffée et partie non chauffée, permet l’entrée dans le bâti. Elle est composée des blocs techniques : un vestiaire avec des casiers, les sanitaires et une pièce de stockage. Enfin, on trouve la troisième partie, chauffée artificiellement en partie, qui propose une petite halle de travail, sorte de laboratoire de recherche, en lien visuel par ailleurs avec le laboratoire du GRIEF. On trouve dans cette dernière pièce des cloisons déployables afin de pouvoir cloisonner différents espaces de travail. Les matériaux qui composent cette halle sont d’origine locale, et en adéquation avec leur environnement.
Les murs porteurs, d’une épaisseur de 40cm, sont faits en bauge et couverts, à l’intérieur comme à l’extérieur, d’un enduit et d’un badigeon. On trouve à certains moments des cloisons intérieures (10cm), qui sont faites de deux plaques de gypse entre lesquelles se trouve de l’isolant en cellulose, ces cloisons sont montées à la façon d’une ossature bois. Les murs porteurs reposent sur un soutènement en pierres de schiste, dépassant de 1m du sol, ce mur rappelle certains bâtiments anciens du centre historique de Rennes. On trouve deux types de sols dans le bâtiment, dans la partie intermédiaire et la petite halle il s’agit d’un plancher bois, et dans la grande halle il s’agit de terre battue.
Il y a également deux types de toitures : les halles sont surmontées d’une charpente bois presque traditionnelle couverte avec du cuivre et la partie intermédiaire est surmontée d’un toit plat de type ossature bois à la couvertine en cuivre également. Plus résistant dans le temps, le cuivre propose un aspect esthétique différent et qui évolue au fil du temps. Les deux charpentes, avec leurs formes en zig-zag donnent à voir aux étudiants les possibilités qu’offrent les techniques traditionnelles anciennes, même quand il s’agit de proposer des formes qui s’apparentent davantage aux créations d’aujourd’hui. De plus, la halle étant destinée à des étudiants en architecture, il semblait naturel de continuer cet échantillonnage de techniques de construction déjà présent dans les autres bâtiments de l’école.
prothèse végétale | projet d'arts plastiques
narrative
narrative
2019
Louise Domart
conception de prototypes de prothèses pour "réparer" les végétaux en les consolidant. ce travail est accompagné de trois affiches visant à sensibiliser le public à propos de l'impact humain sur l'environnement.
narrative
Angélique Lecaille
